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compétences comportementales, compétences relationnelles : softs skills

Les soft skills, souvent traduits par compétences comportementales ou compétences relationnelles, regroupent des qualités personnelles et sociales qui permettent de bien interagir avec les autres.

Source image : https://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche/detail/article/soft-skills-quelles-sont-celles-que-les-entreprises-s-arrachent.html

Contrairement aux compétences techniques, qui se rapportent aux savoir-faire spécifiques à un métier (savoir utiliser un logiciel, comprendre une méthode, etc.), les soft skills concernent l’intelligence émotionnelle, la gestion de conflits, l’écoute, la créativité, la gestion du stress, ou encore l’esprit critique.

Elles sont essentielles pour s’adapter, collaborer et résoudre des problèmes efficacement, et ce, dans tous les environnements professionnels.

Pourquoi les soft skills sont-elles cruciales dans le monde professionnel ?

Dans un contexte où les métiers évoluent rapidement, les compétences techniques ne suffisent plus.

Je vous donne quelques quelques raisons pour lesquelles les soft skills jouent un rôle clé dans le monde du travail :

  • Adaptabilité : Les technologies, méthodes de travail et exigences clients changent de plus en plus vite. Les personnes dotées d’une bonne adaptabilité peuvent évoluer plus facilement, s’ajuster aux nouvelles situations et aider leur équipe à rester performante dans un environnement en perpétuel changement. L’adaptabilité est aussi liée à la conduite / l’accompagnement du changement.
  • Communication et collaboration : Dans un projet, la réussite dépend souvent de la manière dont les équipes travaillent ensemble. La capacité à écouter, à s’exprimer de manière claire et à faire preuve d’empathie sont des atouts indispensables pour éviter les conflits, favoriser une bonne ambiance et maximiser la productivité. Certaines méthodes d’activation de l’intelligence collective favorisent la collaboration (ex: LEGO SERIOUS PLAY, Cartes mentales ou mindmap,…).
  • Créativité et innovation : Résoudre des problèmes complexes et développer des solutions créatives nécessitent des personnes capables de penser « en dehors des sentiers battus ». La créativité permet aussi aux entreprises de se démarquer dans un marché concurrentiel. Les SERIOUS GAMES sont des outils puissants pour favoriser l’innovation et sortir des paradigmes.
  • Leadership : Motiver une équipe, prendre des décisions éclairées et inspirer confiance sont des qualités cruciales pour un dirigeant. Un leader qui maîtrise ces compétences influence positivement l’engagement et la productivité de ses collaborateurs.
  • Gestion du stress : Le monde du travail n’est pas exempt de pression. La capacité à gérer son stress aide les employés à garder leur efficacité, leur motivation et leur satisfaction, même dans des moments difficiles. Il faut, entre autre, prendre en compte la QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail).

Pourquoi les dirigeants négligent encore les soft skills dans le recrutement et le management ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les dirigeants ne valorisent pas encore assez les compétences comportementales.

  • Manque de compréhension et de mesure : Contrairement aux compétences techniques, facilement quantifiables, les compétences comportementales sont plus subjectives. Il est difficile de mesurer précisément l’empathie, la résilience ou l’esprit critique. Les tests ou entretiens classiques ne permettent pas toujours de détecter ces qualités. Nous sommes tous des humains, nous pouvons être plus ou moins « en forme ». Le stress des entretiens ne permettent pas toujours de se montrer au « mieux de sa forme ».
  • Priorité sur les compétences techniques : Les entreprises privilégient souvent les compétences techniques, car elles sont nécessaires pour accomplir le travail au quotidien. Lors du recrutement, il est donc tentant de se concentrer sur ces savoir-faire et d’ignorer les compétences comportementales.
  • Culture organisationnelle : Certaines entreprises sont ancrées dans une culture où la performance individuelle et la productivité immédiate sont les priorités. Dans ce contexte, les compétences relationnelles peuvent être perçues comme des « compétences accessoires », alors qu’elles contribuent en réalité à la performance globale.
  • Peur du changement : Il faut repenser les méthodes de recrutement, de promotions internes, de formation et d’accompagnement des collaborateurs. Cela implique des efforts d’adaptation et de transformation culturelle que certaines entreprises ne sont pas prêtes à entreprendre. Le « on a toujours fais comme cela » est présent dans bien des situations. Pourquoi changer ?
  • Sous-estimation de l’impact sur la performance globale : Beaucoup de dirigeants sous-estiment encore l’impact positif des comportements sur la productivité et l’innovation. Pourtant, des études montrent qu’une équipe dotée de bonnes compétences relationnelles et de gestion du stress est plus performante, engagée et moins sujette aux conflits.

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Comment intégrer les compétences relationnelles dans la culture d’entreprise ?

  • Formation continue : Proposer des formations et des ateliers dédiés, comme la gestion des émotions ou la communication bienveillante, est une première étape. Ces compétences se développent avec le temps et des exercices pratiques, pas seulement avec de la théorie.
  • Encourager un management bienveillant : Les dirigeants et managers doivent incarner ces compétences pour que leurs équipes les adoptent également. Un chef d’entreprise qui valorise l’écoute et la collaboration favorisera une culture positive et propice aux échanges constructifs.
  • Développer une culture de feedback : Une entreprise qui valorise les retours constructifs permet aux collaborateurs de grandir, de mieux se comprendre et de se corriger. Les feedbacks doivent être bienveillants et constructifs, et encourager les collaborateurs à renforcer leurs compétences interpersonnelles.
  • Utiliser des méthodes de facilitation pour stimuler la cohésion d’équipe : Les ateliers LEGO SERIOUS PLAY®, par exemple, permettent aux équipes de mieux se connaître, de développer leur écoute et de résoudre ensemble des problématiques. Ces ateliers créent un espace où la parole est libérée, et chacun peut exprimer ses idées tout en développant ses compétences relationnelles.
  • Valoriser les soft skills dans le processus de recrutement : Les entretiens doivent inclure des mises en situation et des questions permettant d’évaluer les compétences comportementales. Par exemple, poser des questions sur la gestion de conflits, le travail en équipe ou la gestion de l’échec permet de détecter les aptitudes interpersonnelles des candidats.

En conclusion

Les soft skills, bien que difficiles à mesurer, sont des compétences indispensables pour l’avenir. Pour réussir dans un environnement de plus en plus complexe et compétitif, les entreprises doivent revoir leurs priorités et intégrer ces compétences dans leur culture.

En tant que Facilitateur, mon rôle est de sensibiliser les dirigeants à l’importance de ces compétences humaines et de les accompagner dans leur développement au sein de leurs équipes.

Avec cette approche, les entreprises seront plus innovantes et mieux préparées aux défis de demain.

En investissant dans les soft skills, elles investissent dans une réussite durable et humaine, où chaque collaborateur peut s’épanouir pleinement et contribuer au succès de l’entreprise.

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Des sources et des informations complémentaires sur le sujet :